Avec Au nom de ma fille, Vincent Garenq ne tente pas d'adapter une histoire mais de la retranscrire au plus prés des événements réels. Le résultat est mitigé...
André Bamberski est un homme comblée. Une femme et 2 enfants et tout semble aller pour le mieux jusqu'au jour où sa femme le trompe et part avec le Dr. Krombach. Et alors que sa fille Kalinka est retrouvé morte, André trouve les circonstances étrange et décide de tout faire pour prouver qu'il y a eu bien pire qu'une simple mort naturelle...
Vincent Garenq m'avait bluffé l'an dernier avec l'Enquête, un film qui retraçait l'affaire Clearstream, ou du moins ce qui l'avait lancé, et qui était un thriller passionnant. J'espérait autant de ce film malgré une bande annonce peu engageante. Mais rapidement, j'ai compris que ce ne serait pas la même chose. 30 ans d'enquête résumé en 1H27, ça fait franchement léger. Du coup, les années passe à toute vitesse et on manque grandement de réponse sur ce qui a amené à telle ou telle situation.
De fait, on se rend bien compte de l'obstination du pére mais on peine à comprendre toute les ficelles, et surtout l'évolution de sa vie personnelle, visiblement détruite par la mort de sa fille. De plus, les acteurs ne sont pas toujours juste, et sont même parfois franchement raide et sans émotions. Alors le fond de l'histoire est bon, et globalement ça se suit sans déplaisir, mais ce n'est pas une franche réussite...