A la fois un drame et une saga judiciaire, le dernier film de Vincent Garenq, "Au nom de ma fille", se regarde comme un thriller alors qu'il s'inspire d'un fait divers tout à fait réel. André Bamberski (Daniel Auteuil) se sépare de sa femme Dany (Marie Josée Croze) qui le quitte pour le docteur Krombach, un médecin allemand divorcé père d'une petite fille. Un week end où sa fille Kalinka a rejoint sa mère et son beau père, André Bamberski apprend son décès et découvre des zones d'ombre...
Sur moins de 90 minutes, le réalisateur parvient à nous présenter une photographie de 30 ans d'histoire judiciaire dont les enjeux ont dépassé le cadre de l'instruction d'une simple affaire criminelle.
Daniel Auteuil, toujours très bon, campe un André Bamberski plein de détermination qui aura combattu 30 ans de sa vie pour que la mort de sa fille Kalinka ne soit pas impunie.Marie Josée Croze et Sebastian Koch jouent également très bien dans ce film à la fois poignant et émouvant. Les séquences de "duel" entre les trois personnages du trio sont remarquables, notamment les scènes de deni de la mère de famille.