Un récit bouleversant comme pas deux...
Bien que ne connaissant pas l’affaire des Quatre de Guildford, l’emblématique Daniel Day-Lewis me permis de découvrir Au nom du Père, qui sous la houlette de Jim Sheridan s’attelait à nous conter les dessous de cette incroyable histoire.
Et d’emblée le long-métrage nous accroche sans peine aucune, alors que l’on assiste à un pan de l’histoire britannique des plus troubles, où le fameux Gerry Conlon et quelques autres seront frappés de façon malheureuse par les évènements ; au côté révoltant de la chose s’ajoute un véritable drame, assurant au film une intrigue tout autant intéressante que captivante.
La réalisation elle nous dépeint avec un certain brio la vie de Gerry et Guiseppe, tout deux condamnés à purger leur peine ensemble ; leur relation père-fils, traitée avec justesse et d’un réalisme émouvant, constitue alors la clé de voûte de Au nom du Père, tandis que l’enquête de Gareth Peirce ne nous est présentée que de façon succincte.
Mais si ce point n’est peut-être pas assez développé, l’ensemble reste en tout point des plus convaincant, alors que le film se pare d’une BO taillée sur mesure (made in Bono) et d’interprétations somptueuses : la paire Daniel Day-Lewis/Pete Postlethwaite est tout simplement grandiose, ces deux formidables interprètes campant avec aisance et talent des rôles peu aisés.
Ainsi, on suit de bout en bout le film de Jim Sheridan, qui après de multiples instants tragiques au possible se conclut superbement ; aux cœur serrés et peinés succèdent donc l’espoir et un dénouement emplit d’allégresse, départ d’un combat pour la vérité et contre l’injustice, au nom du père…
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