Loin des sommets atteints à la MGM, Vincente Minelli avec « Goodbye Charlie », Vincente Minneli livre une œuvre mineure à la Fox. Pas de grandes anvolées, ni de décors somptueux, ni artiste en quête d’un rêve difficile à ransposer, mais une adaptation littéralement théâtrale de la pièce de George Axelrod. En effet, avec Harry Kurnitz, le réalisateur développe un film qui est l’archè type du théâtre filmé. Quelques dialogues pertinents, un abattage exceptionnel de Tony Curtis et Debbie Reynolds, permettent au cinéaste de démontrer une fois de plus son sens du rythme et de la comédie. Mais sur ce dernier plan le film ne parvient pas à se hisser au niveau de “Designing Woman” (La femme modèle) ou Cabin in the Sky (Un petit coin aux cieux). Jouant peu sur la couleur, les costumes et les décors, aussi soignés soient ils, manquent à la fois de flamboyance et d’originalité. Propre sur soi, impeccablement réalisé, “Goobye Charlie” se range parmis le cinéma de technicien. Pas moins, mais pas plus.

Ronny1
6
Écrit par

Créée

le 13 févr. 2021

Critique lue 242 fois

Ronny1

Écrit par

Critique lue 242 fois

Du même critique

Du sang dans la prairie
Ronny1
5

Le bouille à Bess

« Hell Bent » (curieusement traduit par « Du sang dans la prairie ») est le neuvième long métrage de John Ford. La copie qui circule actuellement est une version hongroise avec des intertitres en...

le 4 juin 2021

4 j'aime

La Mort en ce jardin
Ronny1
6

Simone Signoret et la jungle

Dans « La mort en ce jardin » les amateurs de Buñuel retrouveront le sexe et la mort, la dictature avec la compromission de l’église, mais qui furent traités avec plus de profondeur dans les...

le 5 mai 2021

4 j'aime

La Toile de l'araignée
Ronny1
7

Faites nous donc un dessein

« La toile d’araignée », adapté par John Paxton d’un roman de William Gibson, se présente au premier abord comme une étude sur le monde psychiatrique. De fait le film traite essentiellement de notre...

le 27 nov. 2020

4 j'aime