Je vous souhaite un Bon(d) Noël
Le voici, le James Bond de Noël.
Au service secret de sa majesté, c'est comme un beau sapin de Noël, qui illumine ces soirées d'hiver.
On commence par un bel épicéa : le meilleur roman de Fleming, le roman parfait, tout ce qu'il y a de mieux dans les aventures de James Bond poussé à la perfection. (Mais bon si vous voulez en savoir plus, lisez ma critique sur le livre. Non ce n'est pas de la pub je dit ça juste comme ça).
Avec un si bel arbre pour commencer, c'est déjà difficile de faire un sapin de Noël tout moche hein. Mais on va quand même ajouté de la déco.
Une crèche pour commencer. Ces magnifiques décors suisses, toute cette neige, la base de Piz Gloria qui est l'un des meilleures repères de méchants de la saga. La montagne suisse le jour de Noël où a lieu des courses de stock-car. Ça sent bon le gluhwein, moi je dis.
Dans cette crèche on peut rajouter des santons si on veut : j'en ai un de Telly Savalas en charismatique Blofeld, la meilleur incarnation du némésis mythique de James Bond. On peut lui rajouter lui rajouter Ilse Steppat dans le rôle de sa complice Irma Bunt. Le duo d'enfer qu'il forme ces deux là dans cette crèche de piz Gloria. A cela, on ajoute douze petites anges de la mort, douzes magnifiques jeunes femmes devant répandre un virus qui stérilisera tout forme vivante sur terre.
Ca commence à avoir encore plus de gueules là.
Si on rajoutait quelques boules de Noël pour épaissir le casting : tiens Gabriele Ferzetti dans le rôle de Marc-Ange Draco, l'un des meilleurs alliés de James Bond. Le chef de l'union corse super charsimatique.
On ressort aussi tout les décorations qu'on sort chaque année : le M, la Moneypenny, l'Aston Martin, le gunbarrel. Ça marche toujours.
Au non ! la boule qui tombe sur la crèche pour symboliser l'attaque de Piz Gloria par Draco et ses hommes, grand moment de cinéma, certainement l'une des meilleurs batailles finales de James Bond.
Que diriez vous d'une guirlande musicale aussi : une guirlande qui reproduit la meilleure BO de John Barry à ce jour, cette réorchestration du theme de James Bond au clavier, qu'est-ce que ces beau. En plus la chanson originale de Louis Armstrong "We have all the time in the world", qui nous tire des larmes, l'une des meilleures chansons originales de toute la saga. Et puis ces musiques de Noël en Suisse, qui réchauffe le coeur si c'est pas beau.
Si on ajoutait du pain d'épice dans l'arbre : George Lazenby dans le rôle de James Bond, bon c'est sur que c'est assez mou, surtout après Sean Connery, un simple mannequin, faut dire qu'il s'en sort encore pas trop mal pour un novice, mais bon sa présence empêche quand même au sapin d'être parfait, j'aime pas le pain d'épice, c'est dommage.
Reste plus que la touche finale maintenant, faut rattraper le coup, faire en sorte que ce sapin soit exceptionnel même avec un pain d'épice dessus. J'ai une idée, on va mettre une magnifique étoile au sommet.
Cette étoile, c'est Diana Rigg. Sublime Tracy Draco, la James Bond Girl parfaite, intrépide et magnifique. La chose la plus réussi du film, interprété le personnage tourmenté de la futur Mme Bond, n'est pas chose aisée, mais Diana Rigg le fait à merveille. Et même si ce n'est qu'un pain d'épice, cette étoile se mariera avec lui, dans une des scènes les plus mémorables de la saga. C'est enfin un happy ending pour ce pauvre petit pain d'épice.
Oh non, mais qu'est-ce qui se passe, c'était presque fini, oh non ! Mon sapin s'effondre, l'étoile se brise en mille morceaux au sol. C'est triste. We have all the time in the world.
Pour finir, je souhaite un joyeux Noël à tous mes éclaireurs, à tout mes abonnés et à tout ceux qui liront cette critique.