Un apparent gentleman anglais perclus d’érudition suit, inquiète puis aborde un couple new-yorkais, parents d’une petite fille épisodiquement victime de sommeil torturé, et d’apparentes crises de schizophrénie et tétanies incontrôlées. Il leur apprend qu’elle est la réincarnation de sa propre fillette décédée de mort violente depuis 11 ans, et que ses souffrances, dues à une réincarnation rendue bancale par sa derrière mort, mettront bientôt la vie de la petite en danger.
Premier film du réalisateur, cette histoire s’inspire d’événements réels, et il est précurseur du genre à une époque où les thèmes du bouddhisme, de la réincarnation, de l’hypnose et des enquêtes par régression aux vies antérieures commençaient à s’emparer des chaumières et des sensibilités américaines en 1977. A part un peu le rythme, ce film a très bien vieilli puisque son enjeu est parfaitement intemporel. Il aura inspiré sur les 40 années suivantes bien d’autres spectacles aux sujets apparentés, et nous permet de voir ou de découvrir un jeune Anthony Hopkins dans l’un de ses premiers rôles principaux.