Uwe Boll est un réalisateur possédant une telle image du cinéma que les archives garderont ses films parmi les pires ou les nanars par excellence. Entre « Postal » et « Bloodrayne » par exemple, on peut se demander si le cinéma avait touché le fond. Mais Mr. Boll a d'autres cordes à son arc. Et cette fois-ci nous aborderons le sujet sensible des camps de concentrations.
Avec son précédant « Rampage » la critique de la société a été critiqué au plus haut point mais est-ce que la réalité rattrape l'image ?
Et pour voir si ce métrage reste dans le fil rouge de l'histoire. Et comment dire ?
Le film retranscrit littéralement les horreurs que les camps de concentrations avec beaucoup de réalisme. Les chambres à gaz avec les gens qui meurent peu à peu et un Uwe Boll en soldat nazi totalement stoïque qui profite des cris avec un sourire sournois esquissé et voici le mal-être placé sans problèmes. Mais l'un des plus grands mal-être est aussi présent lorsque des bébés sont assassinés. On ne voit que l'arme se pointer vers l'arrière des têtes et les tirs sont effectué en hors-champ ; histoire de bien laisser le pouvoir aux spectateurs d'imaginer le résultat. Alors que le film s'ouvre sur une scène d'étudiants/lycéens parlant de l'Holocauste avec notre cher réalisateur, il manque justement une partie du quotidien des occupants du camp avec les travaux, les habitations et les fosses à cadavres comme on peut le voir sur l'affiche.
Malgré un léger manque de preuves et d'horreur, on arrive très bien à situer le niveau psychologique du lieu. On en retiendra les cruauté faite et l'imaginaire que nous avons pu avoir durant le métrage.
Pour une fois ce ne sera pas un navet, ni un nanar juste un documentaire ré-imaginé à la sauce Uwe Boll.