Je ne vous ferai pas l'affront de relinker ce fameux "comparatif" entre le scénario de Pocahontas et celui d'Avatar, mais il est suffisant pour résumer la vacuité de l'intrigue.
L'un de ces fameux scénarios "post-it" qu'Europa Corp n'eût pas renié.
Les personnages sont à la hauteur de l'histoire et finalement on est tellement dans la caricature que c'en est reposant.
J'irais même plus loin : on remercie Cameron d'avoir fait dans le minimalisme, tellement le peu de concentration nécessaire à la compréhension du film laisse toute notre attention disponible pour en prendre plein la gueule visuellement.
Ne tournons pas autour du pot :
Avatar, si vous ne l'avez pas encore vu et qu'il ne passe plus dans les salles près de chez vous, c'est trop tard.
C'est un film à déguster sans modération mais dans le noir, sur grand écran, en 3D et avec son Dolby.
Sur la télé 55cm du salon avec les fenêtres ouvertes et bébé qui pleure dans la chambre, c'est même pas la peine.
Bref, c'est comme le film Final Fantasy à l'époque.
Une superbe démonstration technologique, un bon moment de divertissement à condition qu'on sache ce que l'on va voir, et on ne rechignerait pas à le revoir en définitive.
Des films comme ça, ça fait du bien... de temps en temps.
Mais ça ne mérite pas une meilleure note, parce que le cinéma que j'apprécie le plus, c'est celui qui sait divertir sans pour autant obliger à débrancher le cerveau.
Ce serait mentir que de placer Avatar dans cette catégorie.