épisode filler
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En préambule, je tenais à signaler que je suis très fan du premier Avatar sorti il y a déjà treize ans, étant parfaitement conscient que James Cameron n'a pas signé le scénario du siècle en terme de narration qui reste dans la norme des grosses productions américaines, cela dit, ce n'est pas parce qu'il était simple qu'il était simpliste pour autant. J'ai beaucoup aimé la thématique divine, entre la mère nature Eywa et les américains auto-proclamés Dieu - avatar étant le terme hindou de l'incarnation terrestre des dieux - y voyant là une critique flagrante du pays de l'oncle Sam.
Il était donc évident que j'attendais de pied ferme La Voie de l'eau qui s'est fait longuement attendre et ce même pas pour la proposition technique mais bien pour retrouver Pandora. Car oui, je le reconnais sans peine, le HFR n'est pas ce qui m'intriguait le plus ici, d'ailleurs, je n'ai même pas trouvé ce procédé agréable pour les yeux avec cette impression d'accéléré lors des scènes d'action. Et si le scénario ne brille pas non plus pour son originalité, il n'empêche que j'ai passé un merveilleux moment devant ce spectacle total et - à l'instar du premier - universel, un des talents de James Cameron le conteur. Bon déjà, je suis littéralement fasciné par Pandora, sa faune, sa flore, ses habitants qui sont visuellement magnifiques, mais j'étais particulièrement sensible à la thématique familiale et la manière dont Jake agit pour les protéger, allant jusqu'à renier son rang de chef.
La transformation des antagonistes humains en Na'vis apporte selon moi une réelle profondeur au récit et La Voie de l'eau prépare les suites avec des interactions passionnantes entre Jake, Neytiri, Quaritch et les enfants, en particulier Spider et Lo'ak, véritable protagoniste du film et qui doit apprendre les usages du peuple du récif comme son père dans le premier. A cela s'ajoute la maestria de James Cameron sur la mise en scène des scènes d'action - pas si nombreuses - notamment une bataille finale absolument magistrale aussi bien en terme d'intensité que d'émotions. D'ailleurs, si jusque là, je n'accordais "que" 9/10 au film, les dernières minutes m'auront tellement bouleversé - la première fois que j'ai autant de larmes depuis Coco de Pixar - que j'ai finalement mis la note maximale tellement j'étais attaché aux personnages.
Bref, Avatar : la Voie de l'eau est un film magnifique, une œuvre universelle qui gagne en émotions par rapport au premier ce qu'elle perd en nouveauté. Un chef d'œuvre, un de plus pour James Cameron et vivement la suite!!
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le 2 févr. 2023
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