la voie du cinéma

Ah oui, c'est vrai, c'est pour ça qu'on aime les blockbusters, j'avais oublié. Ces films qui vous font faire 60 km en voiture un soir de semaine, arriver fatigué au cinéma et qui vous réveillent d'une claque quand ils commencent tellement ils sont beaux. Et bien oui c'est super, c'est réalisé à la perfection, travaillé plan par plan et tout s'imbrique presque parfaitement. Les 30 dernière minutes, c'est du très très grand spectacle. Bien sûr, ça reste Avatar : des Na'vis bleus moches aux yeux jaune avec un gros rhinarium et un scénario un peu con (c'est moi ou on est passé à "ça" de se taper un remake de Sauvez Williy ?) mais c'est quand même cool de voir ce qu'il se passe à l'écran quand un réalisateur prend son temps, peaufine ses plans et travaille la lisibilité de l'intégralité de ses séquences. On n'a vraiment plus l'habitude, à tel point que j'ai lâché une larme au début (faut dire que c'est sacrément beau). Et comme son titre l'indique, l'eau est juste incroyable, dans tous ses états, c'est tellement émouvant tous ces détails, entre un lac lisse, le rouleau d'une vague, l'effet des profondeurs. James c'est vraiment un boss pour filmer le milieu aquatique, et on sent qu'il y prend un maximum de plaisir. Un peu long mais formidable, et avec en bonus un mecha-porn qui fait vraiment plaisir. Si seulement l'histoire s'imprimait autant dans notre tête que la beauté des images. Allez, go Avatar 3 Jamy, t'as gagné mon adhésion à ta cause.