Aya, une jeune fille placée dans un orphelinat, est adoptée par un couple qui va la prendre en main et lui faire découvrir la magie.
Aya et la sorcière est tout d'abord diffusé à la télévision au Japon 2019 avant une exploitation en salles quelques mois plus tard, et la situation sanitaire fait que la sortie française a été constamment reportée jusqu'à que de guerre lasse, le distributeur l'a cédé à Netflix. Ce qui était sans doute la meilleure chose à faire tant le résultat aurait laissé perplexe les adorateurs du Studio Ghibli.
Pour son premier film entièrement en 3D, il faut dire que c'est d'une très grande laideur, au point que ça m'a rebuté, ajoutez à cela les personnages qui sont raides comme des piquets ; comme rivaliser avec la grâce des dessins quand on voit Aya qui semble sortir d'une cinématique PlayStation première du nom ? Quant à ce personnage, qui fait lointainement penser à Kiki la petite sorcière, il faut dire aussi qu'elle n'affiche guère d'empathie à son égard tant elle parait sure d'elle et même vantarde, et on ne la voit pas vraiment progresser dans son parcours initiatique en fréquentant sa nouvelle mère, Bella Yaga, une sorcière qui, avec son mari, cache un passé qui pourrait être lié à Aya et ses origines.
On reconnait ça et là quelques clins d'oeils au passé de Ghibli comme la présence d'un petit chat noir (tout comme dans ... Kiki !), une 2CV chère au père Miyazaki, mais au fond, ce qui reste le plus intéressant reste les dernières secondes, qui laissent planer une suite. Mais aura-t-elle lieu dans le premier saut du Studio dans la 3D est un fiasco ?