Awful days...
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Plongée dans un gouffre hivernal et prise dans une spirale sociale, Ayka nous conduit avec elle jusqu'à son épuisement le plus totale. Un marathon contre la montre où se joue la survit du personnage sur deux fronts : les gens a qui elle doit de l'argent et sa condition sociale.
Une poursuite dans le blizzard moscovite qui laisse peu de temps au repos et donne un rythme parfois éprouvant, mais permettant de jouer habilement d'une empathie totale avec le personnage. Elle se retrouve face à des décision très dures en espérant toujours trouver une échappatoire, mais tout se referme sur elle.
Un brûlot politique sur la condition des sans papiers en Russie qui ne cherche pas à jouer sur le mélodrame. Sans musique, sans effet particulier de montage, une oeuvre épurée de tout artifice pour nous confronter brutalement au monde.
Il ne faut pas se voiler la face et déconsidérer une oeuvre parce qu'elle est pessimiste. Bienvenue dans le monde réel où ces opprimés vous rient au nez face aux beaux discours de lutte des classes. Une lutte qui d'ailleurs se fait à l'échelle que seule Ayka peut atteindre, quitte a y laisser sa peau.
Un grand bravo !
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Dans les salles obscures en 2019 (vu) et Les meilleurs films de 2019
Créée
le 17 janv. 2019
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