Une photographe va rencontrer dans la rue une femme qui, à travers son appareil photo, va lui transmettre d'étranges rêves, parfois érotiques, des visions d'horreur. Entre les deux femmes va se créer une dépendance dont le petit ami de cette dernière va tout faire pour la libérer de son emprise.
De nos jours, Baba Yaga, du nom de la personne aux pouvoirs, est surtout connu pour être le film avec De Funès. Attention, pas Louis, mais Isabelle, sa nièce, laquelle se montrera plus dénudée que son oncle. Car c'est aussi une des caractéristiques de l'histoire, l'érotisme en est un des moteurs. Les rêves que fait cette femme, avec des instantanés comme si une photo était prise ; d'ailleurs, je pense qu'on ne peut pas vraiment attaquer le film sur son esthétisme.
Mais tout ça est au prix d'une histoire terriblement paresseuse, qui se résume vraiment à ces quelques lignes citées plus haut et à l'intervention du petit ami, joué par George Eastman. Ça a beau être court, cette éternité-là est longue, surtout vers la fin, et à part Isabelle De Funès, on ne peut pas dire que les acteurs et actrices soient les plus justes du monde.
Il en résulte tout de même une forme de curiosité, qui parle aussi du monde de la photographie, où on peut tuer pour poser, mais j'ai vraiment failli mourir d'ennui.