Tim va avoir un nouveau petit frère ! Seulement, le bébé qui arrive chez lui (voix originale : Alec Baldwin) n’est pas comme les autres : il a un costume et une mallette comme un véritable homme d’affaire. Tim (voix : Miles Christopher Bakshi) se rend vite compte qu’il est en fait envoyé par la société Babycorp, qui se charge de distribuer les bébés à travers le monde, afin d’enrayer le processus qui fait que tout l’amour dont les humains sont capables est de plus en plus monopolisé par les chiots.
En voyant les affiches et les bandes-annonces, il n’y avait malheureusement guère d’illusion à se faire : on n’avait clairement pas affaire au Dreamworks des grands jours, celui capable de réaliser Les Cinq légendes, Dragons, Kung-Fu Panda ou encore Les Croods. Ici, c’est plutôt au Dreamworks des Pingouins de Madagascar, d’En route ! ou des Trolls qu’on a affaire.
Ainsi, on se retrouve encore une fois avec un produit bâclé, aux graphismes incroyablement lisses et sans aucune finesse, au scénario écrit avec les pieds, et à l’humour qui ne laisse que quelques vagues traces dignes de ce nom. En outre, le film se voit doté d’une morale familiale qui, au lieu d’être sympathique comme elle aurait pu l’être, dégouline de bons sentiments naïfs et écœurants jusqu’à la gueule.
Avec Baby Boss, on a donc encore une fois, s’il en était besoin, la preuve que la flemme a été érigée en devise par les studios Dreamworks, et que ces derniers prennent de plus en plus nos enfants pour des idiots. Le pire, dans tout ça, c’est de se rendre compte, au succès de ce film, qu’apparemment, ils n’ont peut-être pas si tort…