Le titre de ce court texte représente presque à lui seul le mythe autour de ce film. Le combat final contre les trois frères et le soliloque du dernier d'entre eux à trépasser scelle la légende de ce fameux Kozure Okami.
En effet toute l'inventivité et l'exagération ensanglantée trouve sa plus belle expression dans cette épisode, sans oublier le quatrième et sa femme guerrière.
Ce deuxième volet repousse également un peu plus loin les limites de l'acceptable dans un film de samouraï : effusions de sang vermillon, combats seul contre tous, ennemis dotés d'habilités spéciales, relations tendues ou ambiguës entre les personnage et fin étonnante pour un film de sabre.
Mention spéciale à la scène qui voit le héros se blottir contre son fils et … son ennemie ! Et qui ensuite nous montre l'enfant de quatre ou cinq ans frapper le torse de son père pour ensuite tapoter le sein de la femme supposée tuer son propre père ! On peut légitimement se demander si ce genre de tournage serait autorisé de nos jours, au Japon ou ailleurs … Ceci dit, à travers cette scène, on remarque que le héros n'utilise pas uniquement son art du sabre pour s'en sortir et marcher sur la voie de l'enfer comme il le dit si bien. L'amour a parfois du bon .