Un interminable jukebox. Presque tout est détestable dans cet opus survitaminé qui succombe à la dictature de la "coolitude" forcée qu'on nous avait déjà infligée dans "Deadpool".
Dans "Baby driver", le gamin est juste insupportable et les méchants en mousse (Kevin Spacey, tu me fais de la peine depuis quelques temps). Le scénario est un grossier copié collé de l'excellent "Drive". Même les scènes de poursuite sont pour la plupart filmées avec les pieds.
Certains retiendront la BO mise en valeur dans le seul bon plan séquence d'introduction.
Le reste n'est qu'une accumulation de niaiseries, d'humour carambar et de grosses ficelles scénaristiques. La dernière séquence dans le parking souterrain est digne des meilleurs nanards du genre.
Une belle escroquerie que la bande annonce laissait toutefois présager.