Baby Driver, c'est quoi ?
C'est un superbe film comme on en attendait plus. C'est bien simple, cela faisait longtemps que je n'avais pas été aussi charmée par un film, de la toute première seconde à la dernière.
Baby Driver, c'est une scène d'introduction au rythme fou et aux travelling étourdissant, c'est un casting étonnant et des scènes qui s'enchaînent en nous entraînant du début à la fin. Je crois que je n'ai jamais été aussi excitée sur ma chaise de cinéma depuis très longemps, je n'ai pas eu une minute à moi ! Et pour les amoureux de la musique... c'est bien simple, notre merveilleux réalisateur Edgar Wright a écrit la musique, a vécu la musique de ces scènes, ce qui donne une saveur et une ambiance très kitch mais si originale ! On est surprit par certaines scènes grâce à leur audace et l'innattendu. Comme pour la trilogie Cornetto, Baby Driver est autant une ode au genre des films de bagnoles qu'une remise à niveau des normes qualitatives. Même si certains pourront lui reprocher quelques facilités scénaristiques, moi je les ai trouvé totalement justifées et bien pensées.
Je pense surtout à la scène de Baby contre Spacey, qui change d'état d'esprit en une phrase. "Vous savez, moi aussi j'ai été amoureux, une fois". Certes, c'était facile, mais c'était bien amené et très touchant.
Tous les personnages sont bien écrits (malgré le spoiler) et démontrent encore une fois que le réalisateur n'a pas besoin de faire des scènes longues et larmoyantes pour démontrer que le passé de Baby ou des autres était dur, triste, et à pleurer. Non, on enchaîne les frissons, les tensions, les sourires niais lors des dialogues entre Baby et Debora. La fin est poignante, malgré un "Final Boss" qu'on attendait depuis quelques dizaines de minutes à ce moment, et je repasse sous spoiler pour donner mon avis sur les toutes dernières scènes :
Putain, Deb qui sauve Baby qui sauve Deb, c'était touchant, réaliste, crédible, et cette fin !
Chaque élément du film avait son importance. Chaque mot, "chanson", tout. Et puis on va pas se mentir... c'est immersif et tout public (enfin peut-être pas pour les plus jeunes).
Ma critique restera assez courte, car il n'y a pas toujours grand chose à dire lorsqu'on est conquit.
Et chez moi, ce n'est plus une conquette, mais une victoire.