J'apprécie particulièrement le style décalé d'Edgar Wright mais je ne suis pas un fan incondiotonnel. La grande surprise de ce film pour moi c'est la symbiose entre l'image et le son.
Tout d'abords je tiens à souligner la justesse avec laquelle est traîté un sujet tel que les acouphènes. C'est plaisant de voir qu'on a prit le temps de creuser la chose pour pouvoir y placer quelques petites allusions qui participent à la construction cohérente d'un personnage.
Pour rentrer dans le vif, on en prend pleins les oreilles dès la scène d'intro qui va annoncer la tonalité du film.Il y a une vrai conversation entre le film et la musique, les images sont calquées sur une piste qui donne tout le rythme à la scène, tout se superpose avec classe et ça marche du tonerre! On saupoudre tout ça de pleins de petites références des images à la musique couplé à une BO qui déchire et BOUM!