Oui, un personnage est le docteur Ci Fu Chen Pien. Et oui il est chinois.
Cinquième film de Rino Di Silvestro, j'ai été un peu déçu et... désorienté. Déçu parce que même si on ne voit pas des chefs-d'œuvre, ses quatre films ont une ambiance assez unique, les rendant intrigant et regardable.
L'érotisme caractérise ses films, et à plusieurs reprises ont frôle le pornographique sans jamais y entrer. Mais pour Baby Love, il saute le pas et ce n'est clairement pas pour le meilleur.
Au-delà de l'aspect pornographique qui est sans intérêt et sans âme, comme tous les personnages, notamment cette Baby Love, le film tente d'être comique. Et on ne sait absolument pas comment le faire. Alors on met un chinois, un russe, un américain et un italien, qui à la vue de Baby Love, se comportent comme des fous, tout pareil que pour chercher le laissez-passer A39 dans Les Douze Travaux d'Astérix. Ça tente des comiques de répétition pourris, des citations russes du type "si l'ours mange, c'est qu'il est vivant" et d'autres trucs très très mauvais.
Rajoutons à ça, des musiques qui ne collent pas à l'ambiance voulue et des personnages sans le moindre sens, et nous tenons un film d'une terrible nullité. Sûrement pas le premier film mauvais du réalisateur, puisqu'aucun n'est réellement bon, il est en tout cas le premier à avoir si peu d'intérêt.