Babylon retrace le parcours de 4 personnages aux destins divers dans l'industrie du cinéma des années 20, en pleine transition vers le cinéma parlant.
Ce film, qui se veut une ode au cinéma tout entier, finit par être carrément indigeste, entre vulgarités à outrance et procédés tape-à-l'oeil. Il en fait beaucoup trop et j'ai fini par ne pas du tout s'attacher aux personnages ni à leur histoire. Le film veut sans cesse choquer, impressionner, interpeler d'une part, et d'autre part imposer de grandes déclarations sur ce qu'est le cinéma et sa beauté, presque au forceps. Ce cahier des charges très ambitieux finit par alourdir le film et le destin des personnages passe au second plan: tout peut leur arriver et on en a plus rien à faire.
On finit par cette scène sensée être l'apothéose du film, enchaînant en flashs des plans de dizaines de films, comme si Damien Chazelle voulait invoquer les grands chef d'oeuvre, et y inscrire en passant son propre film: une tentative vaine et prétentieuse.