Une fresque excessive dans tous les sens du terme (3h c'est un poil long) déclaration d'amour au cinéma, avec quelques unes des scènes à la fois les plus enlevées, les plus drôles et les plus touchantes du cinéma américain de ses dernières années. Ce qu'il y a de terrible avec son bide aux Etats-Unis, c'est de se dire que comme le cinéma parlant a marqué la fin du Hollywood qu'il décrit, cela risque entériner la fin des blockbusters adultes ambitieux d'auteurs relégués quasi tous désormais au mieux sur les plates forme de streaming, de Fincher au Coen. Je ne sais pas si on lui redonnera les moyens de faire des fresques pareilles mais après 4 films de ce niveau Chazelle est vraiment rentré dans mon panthéon personnel.