Je dois dire que j'attendais le film au tournant, certainement pas conquis d'avance...
Et je dois avouer que la première heure, clinquante, flamboyante, ereintante, extrême dans ses plans sex-pipi-caca-drogue à l'excès, bref une première heure complètement hystérique qui m'a décontenancé... too much mais où ça va ?!
Et c'est sur la durée, en suivant les personnages, qui connaissent un climax ou une promesse de succès et aussi vite une descente aux enfers, que j'ai enfin apprécié le film, son scénario, sa réalisation et ce qu'il dit de Holywood, du rêve américain et du côté impitoyable de cette industrie où la réputation est tout, et qu'elle peut être détruite en un rien de temps.
Au final, le film est bien un hommage appuyé au 7ème art, à cette industrie du rêve, sans toutefois cacher son extrême noirceur, son cynisme et sa vacuité.
Et il faut ajouter qu'il est admirablement porté par ses interprètes principaux, d'un Brad Pitt parfait à une actrice impressionnante qui a tout d'une grande star, Marggot Robbie. Certaines scenettes du film sont de purs bijoux, dans la comédie comme la scène qui est refaite plusieurs fois, où dans le registre plus dramatique comme celle ou le musicien doit se grimer le visage...
Le film manque un peu d'émotion peut-être, sauf peut-être dans ce final dans le cinéma, très beau. Le cinéma comme une force et un projet qui dépasse les acteurs eux-même...