Faire partir de quelques choses qui dure, qui a du sens, dernière phrase du film, que j'aurais au final préféré entendre dès le début du film pour annoncer ce chef-d'œuvre.
Je ne saurais savoir par où commencer quand un film de 3h+ réussis à ne pas nous perdre tout en imposant un dynamisme aussi fulgurant (pas avatar).
Brad Pitt, Margot Robbie, performances à la hauteur des attentes même au-dessus de leurs standards et pourtant, c'est bien Diego Calva qui sort une meilleure performance en ayant ces titans comme co-stars. Qu'il n'ait eu aucune nomination aux *Golden Globes *reste triste, mais au final à mes yeux décrédibilise encore plus la crédibilité de cette cérémonie.
De même que le public U.S qui s'illumine dans la merde en réussissant à faire de Babylon le plus gros flop de 2023.
Il y a des films romantiques où la passion peut être sujette à sensibilités différentes, il y a des films historiques où la curiosité varie d'une personne à l'autre, il y a des films drôles où........ et enfin, il y a des films Vertigo, Citizen Kane, La liste de Schindler, qui par définition sont considérés comme des classiques, mais le sont devenus assez facilement en respectant juste cet art : LE CINÉMA.
J'ai bien peur d'avoir pu assister dès le mois de sortie à un film qui s'intégrera dans cette listes de 'classiques' dans les prochaines années, car c'est avec une facilitée inouïe que Damien Chazelle:
- Reste dans sa lancée de fusionner ces films aux musiques comme sur Grand Piano, Whiplash..., Cette fois, c'est avec force qu'il impose un contraste entre les décennies parcourues dans le film et les musiques faites à cette époque même. Justin Hurwitz, compositeur unique, confirme à mes yeux la diversité de sa palette, car après La La Land et Fisrt man autant avoir de place pour sa musique demande de faire ressortir plusieurs émotions et tout ça d'un seul compositeur.
- Résiste à ne pas tomber dans une facilité scénaristique, car c'est avec grande impatience que j'attendais cette petite brisure du quatrième mur qui n'arriveras jamais. Cependant, j'ai trouvé la façon de terminer l'histoire de ces acteurs principaux assez 'classique', ou peut-être juste une manière d'être plus réaliste ? (Et je pense aussi qu'on aurait pu se passer de la scène, certes incroyable, du défi contre le serpent à sonnette, où s'enchaînent incohérences et inutilités.).
- Fais sourire quand après 35 min s'affiche le nom du film qui marque le début d'un classique, un "accrochez-vous bien".
- Utilise l'image pour parler même si le manque flagrant de gros plan lorsqu'il y a un seul personnage ou un monologue peut déplaire. Pourtant, ses montages rapides, ces plans sourds me font emmagasiner des pages de dialogues en quelques secondes.
- Ponds un classique par décennie à 38 ans.
Celui-là est le condensé d'idéologie diverse qui je l'espère ne vous laisserons pas alexithymique quant à leur réalisation.
Scénario : 6/10
Réalisation : 8/10
Jeu d'acteur : 9/10 (deux fois)
Image : 9/10 (pas besoin de forcer le futurisme comme jam*s cameroun)
Son : 7/10
Musique : 8,5/10 (sur l'utilisation pas la singularité)
Pertinence : 8,5/10