Je n'ai rien contre " La bande à Fifi" Mais là je ne peux pas laisser passer. Babysitting 2 reprend la même formule que le premier film, mais plante son décor au Brésil. Problème le cadre ne fait pas tout. Parce qu'il y en a plusieurs, des problèmes.
Babysitting 2, mesdames et messieurs. Ou comment transformer quelque chose de pas mal en suite atroce. Si j’ai pu éviter les Nouvelles Aventures d’Aladin ( Kev Adams me fait fuir tant c’est un mauvais acteur/comique, je persiste et je signe et je me demande ce qu’il faut pour faire rentrer ça dans la tête des producteurs français) j’avoue que là, j’avais bien aimé le premier inventif et assez drôle, sans être la comédie du siècle. Mais Babysitting 2 en est l’inverse, sans imagination, mais surtout vulgaire. Reprenant le principe instauré dans le premier, les gags sont prévisibles à des kilomètres lorsqu’ils ne sont pas spoilés par quelqu’un dans le film. Un exemple ? Desagnat dit qu'il sait piloter un avion parce qu'il est Stewart sur une grande compagnie. " Ben en fait il n'a vraiment piloté que sur PlayStation", dit quelqu'un dans le film. Devinez ce qui se passe ensuite ? Ben oui, Desagnat a appuyé sur le largage total du kérozène! Oh, c'était pas attendu du tout, dites donc! Mais surtout, il y a des vannes racistes ( « vous les arabes, vous avez un problème avec ce qui vole » et j'en passe), sans compter le traitement des tribus indigènes locales, à vomir .De plus, le film a un problème avec tout ce qui concerne le sexe. La plupart des gags sont sexistes ou en dessous de la ceinture. Devinez où une araignée très dangereuse-le film se passant au Brésil- mord le héros ? Oui, à l’entrejambe… Et que faut il faire pour aspirer le venin? D’après vous ? Et ce n’est pas le seul. par exemple, Charlotte Gabris qui parle de façon très énervante, qui dit que " si la masseuse me touche la chatte, je lui en mets une, c'est commerce équitable". Voilà le niveau des vannes. Pire encore, Jugnot a cette fois-ci été remplacé par Clavier. Qui cabotine comme pas permis et qui semble confondre parfois espagnol et portugais. Ben oui, il faut bien faire " couleur locale"... Bref, c'est vulgaire, mais surtout sans âme. La réalisation, pas toujours très propre même en mode " Go Pro" n'arrange rien. On aurait pu compter sur eux pour relever le niveau de la comédie française, qui est depuis longtemps dans la fange. Malheureusement, ce ne sera pas avec ce film.
La bande à Fifi est tombée bien bas.