Critique N°52 : Danny "Bad Ass" Trejo.


  • Franck Vega, septuagénaire et vétéran du Vietnam, devient une star du net après avoir remballer physiquement deux jeunes racistes. Il va devenir le gardien de son quartier, souhaitant juste avoir la paix.


Danny Trejo a toujours été un second couteau reconnu, adoré et fortement utilisé par une grosse quantité de réalisateurs. Il a fait tellement de petites apparitions qu'il est impossible de citer tous ses rôles de tête.
En 2010, Trejo explose grâce à Robert Rodriguez et son film Machete.
Il a toujours été la définition du mot "Bad Ass", mais obtenir un rôle principal n'a fait que renforcer cette vision vis-à vis de Trejo.


Tout le monde m'a toujours dit que Machete était une référence pour Trejo, mais je le trouve fortement plus intéressant dans Bad Ass. Surement parce-que le personnage qu'est Franck Vega est, selon moi, ce qui se rapproche le plus, du vrai Danny Trejo.
Je me le suis toujours imaginé comme un ancien taulard (ce qu'il est), cherchant la rédemption en aidant les gens autour de lui.


On a tous vu une vidéo sur internet où un inconnu aide un tiers suite à une agression verbale ou physique par un groupe de jeunes. Le pitch du film n'ira pas plus loin : Franck Vega 70 ans, recale deux jeunes un poil racistes, voulant péter la gueule de Francky parce-qu'il n'a pas voulu lever son cul d'un siège. Le tout filmé par un gars qui préfère allumer son téléphone plutôt que d'aider papy.


Bad Ass reste un "vigilante movie" tout ce qu'il y a de plus simple et habituel avec une dose d'humour assez bien dosée, malgré un rythme assez bâtard dans certains passages du film.
On aura un personnage principal arborant une magnifique barbe, un bermuda et toujours sa petite sacoche banane. Assez attachant et un poil dépassé par son époque Danny Trejo est, comme dit plus haut, la définition même de la "Bad Assitude".


Je regrette fortement la fausse présence de Charles S. Dutton et de Ron Perlman, qui certes sont présents au casting mais à la limite de l'utilité dans le déroulement du film.


Ici on a un Danny Trejo qui n’a pas besoin d’en faire des tonnes pour s’imposer à l’écran, parce-qu'il est simplement "Bad Ass".

LaMoustache
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le 18 mai 2018

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