Ce film m'a fait souffrir, m'a détruit, m'a enchanté, il a réussit à tout faire.
J'ai jamais aimé la maltraitance animal à la caméra (rien qu'un meurtre d'une souris dans Wanted à réussit à me faire encore plus détester le film) mais là, c'est fort et poignant, car Bubby est, en quelque sorte, un enfant, un être qui, n'ayant jamais été socialisé, découvre la vie, la mort, le bonheur, l'amour et cætera .
Il tue le chat sans le savoir, tout comme il tue ses parents.
2ème partie de film, de sa première sortie de chez lui à LA scène du film, qui est déjà plus ingérable même si, un peu longue. J'ai vu dans ce film l'un des monologues les plus forts sur le conditionnement religieux et la peur de la mort. A l'inverse, la comédie arrive petit à petit, mais le film reste bancal jusqu'à la scène magistral, la scène qui regroupe tout ce qui s'est passé avant et tout ce qui va se passer, la scène qui a tout changer dans le film, l'une des plus belles scènes de tout les temps: la scène où Bubby chante pour la première fois dans le bar. Je ne vais pas en dire plus, mais rien que pour cette scène, allez voir ce film, parce qu'à partir de cette scène, la descente aux enfers s'arrête, pour laisser place à l'humour et le bien-être du personnage.
3ème partie de film, beaucoup plus calme et propice aux rires, mêmes si de nombreuses références au début se glisse, plaçant le spectateur durant de courtes secondes dans un malêtre des plus profonds, tant il se remémore les événements de début de film.
Ce film culte, est génial même si disposant d'un happy-end totalement hors registre mais critiquant tout au long du film le fanatisme religieux de l'époque et la manipulation religieuse. Je vais le revoir, et le revoir, et le revoir.