B.B pour la vie.
Un retour des Bad Boys complètement réussit en fanfare, humour, action et badass attitude. Will Smith toujours aussi cool en beau gosse grande gueule bien saper, Martin Laurence toujours aussi...
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le 23 janv. 2020
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Hey ça cartoon? Eventuellement car on se trouve pour 3ième opus de la saga Bad Boys qui en fait donc une trilogie, 17 ans après le volet précédent, et je vais vous dire ce que j'en pense sans spoil.
Petites précisions: même en restant le plus objectif possible, je n'attendais rien (car je n'attendais pas) de ce nouvel épisode et comme dirait Dewey "Je suis quand même déçu..." Il s'agira pour moi du moins bon de la franchise (actuellement) malgré les rares bons points comme la VF fidèle aux acteurs depuis leur dernière aventure commune et Michael Bay n'est plus derrière la caméra juste devant pour un caméo mais revenons sur les mauvais points pour commencer;
- : Allo Maman Bobo 2 Pour celles et ceux qui ont suivi la saga au complet donc l'opus précédent, l'un des éléments déclencheurs de l'intrigue principale se fait dans les 10 première minutes du film et insiste sur un personnage en particulier. Cet évènement, centré sur Lowry qui est bien plus qu'un handicap anatomique comme celui de Burnett dans le 2nd volet, est censé être crucial pour le héros et pourtant le film ne va rien en faire et le balayer tel une anecdote oubliable. Ce qui est doit être (LA) l'une des raisons primordiales pour que nos flics (ré)agissent en bad boys n'est traitée comme une petite mésaventure et va donc créer comme une incohérence en termes de priorités. Ce manque de consistance va se ressentir aussi dans la façon d'agir de Burnett qui se met soudainement à agir comme un "good boy" allant donc à l'encontre de la force de la saga pour répandre littéralement la bonne parole, une nouvelle habitude qu'il ne lui apporte rien car lui aussi finira par retourner sa veste et n'y fera plus mention dans le dernier quart d'heure du film. Certains personnages manquent aussi de cohérence dans leur consistance, comme le personnage chargé de cas Mike qui n'hésite pas à supprimer des innocents (certes peu fréquentables mais malgré eux) et va se retenir lors d'une opportunité.
- : V pour Vendetta. Avec Marcus devenant soudainement Papi, ce dernier se (con)centre bien plus sa famille que d'habitude et du coup Mike reste solo sur la dernière affaire qui la rend personnelle. Sur ce coup là, il décide de gérer la situation seul simplement pour une question d'égo et ne trouvera qu'une réelle motivation lui aussi qu'au dernier quart d'heure du film pour retrouver un esprit d'équipe avant de perdre son co-équipier et ami de longue date comme le veut leur devise.
- : Expendables 3 Comme le film se moque continuellement de son duo principal vis à vis de leur situation privée respectives avec le temps qui passe, les réflexes qui se perdent ou les habitudes qui changent, nous ne pouvions pas échapper au fameux choc des générations. Aussi sympathique que puisse vous être la nouvelle équipe, les membres pourraient être appelés par leur surnom tant ils sont génériques et uniquement définis par le fait d'être plus jeunes, plus branchés, plus modernes (et paradoxalement a peine plus nombreux que le duo principal) à savoir, la seule fille forte si on ne compte pas la patronne, le geek hacker et le "comique" arrogant qui aime charier l'ancienne génération mais finira par s'entendre avec soudainement... N'est pas Will Smith qui veut.
Que reste il donc à sauver de la nouvelle (més)aventure de notre duo? Peu de chose pour contre balancer les mauvais points;
+ : Bad Boys un jour, Bad Boys toujours Il fait plaisir à voir que, même pour une histoire de vengeance dont un des personnages qualifie d'idéale pour une télénovela, notre tandem peut toujours se faire mutuellement confiance que ce soit pour sauver leur vie, celle de leurs proches et/ou de personnages qu'ils apprécient. On perd peut être un peu de cette complicité un temps mais les deux mauvais garçons savent très bien qu'ils peuvent compter l'un sur l'autre et que leur amitié entre flics reste aussi soudée pendant qu'en dehors de leurs heures de travail.
+ : Michael BIS N'est pas Michael Bay qui veut...MAIS Bilall Fallah, Adil El Arbi deux réalisateurs belges d'origine marocaine n'ont rien à lui envier. Le duo derrière la caméra s'en sort aussi bien dans leur façon de retranscrire le grandiose de l'action et des scènes explosives, que le duo Smith Lawrence devant la caméra au coeur de l'action et de la mise en scène riche en surprises et rebondissements rythmés. Deux talents avec un potentiel à suivre pour d'autres films du genre.
+ : Catalogue 2020 Que ce soit dans le déroulé avec ses moments marquants, les clins d'oeil ou références faisant écho aux deux précédents volets ou dans son humour (comme LA scène de confession centrée sur le plaisir entre les deux compères qui n'a rien de discret, entre autres) l'esprit de la saga est présent. On modernise comme on peut le fond mais la forme reste la même: le patron des bad boys a qui on donne une conclusion en plus d'une moustache qui lui va bien (on regrettera toutefois le fait de mettre en avant sa fille et de l'oublier avant une scène marquante qui devrait la montrer impactée), le style de voiture et de conduite de Mike, le côté stressé de Marcus qu'il en devient comique... là encore si tous ces éléments scénaristiques qui font "le charme" et le "succès" des deux premiers volets vous ont fait plaisir, alors vous en prendrait tout autant avec ce dernier...ou presque.
Bilan: En toute subjectivité, ce n'est pas le meilleur film de cette trilogie de part un manque d'identité propre aux fameux bad boys pour se transformer un film d'action avec quelques touches d'humour mais peu suffisant pour plaire à tous...Maintenant en toute objectivité, il se peut que vous soyez combler à la simple idée de revoir le cast original dans de nouvelles galères et si le côté vengeance personnelle ne vous pose pas problème, alors allez lui donner sa chance et pourquoi pas poursuivre l'aventure avec qui sait une nouvelle relève... Bonne séance à vous et donnez moi votre retour.
By Cm
Créée
le 1 févr. 2020
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