Ride or Die... Mostly Die

Le dernier volet de la saga 𝐵𝑎𝑑 𝐵𝑜𝑦𝑠 révèle une franchise à bout de souffle, engluée dans la répétition de formules éculées et de clichés usés. La mise en scène, dénuée d'inspiration, échoue à raviver l'énergie qui faisait autrefois la force du duo Will Smith et Martin Lawrence, désormais affaibli par des scènes d'action qui semblent hors de portée pour des acteurs vieillissants. Malgré l'introduction de nouveaux personnages prometteurs, ceux-ci sont cruellement sous-exploités, privant le film du souffle de renouveau dont il aurait tant besoin.

Au milieu de cette prévisibilité narrative, quelques scènes d'action bien chorégraphiées et des moments de mise en scène plus audacieux viennent offrir un répit, évitant de justesse à l'ensemble de sombrer dans l'oubli total. Toutefois, en cherchant à éviter les clichés visuels associés à Miami, 𝑅𝑖𝑑𝑒 𝑜𝑟 𝐷𝑖𝑒 perd une part de son identité, se déroulant dans un cadre générique et interchangeable qui dilue l'essence même de la série. Ce manque de caractère achève de révéler la fatigue d'une franchise qui peine à retrouver l'éclat de ses débuts, laissant le spectateur avec une impression de déjà-vu qui n'apporte que peu de satisfaction.