Avec Jerry Bruckheimer à la production, il ne fallait pas s'attendre à autre chose qu'un polar rythmé, divertissant, mais sans réelle originalité. Mais avoir pour réalisateur un certain Joel Schumacher, on sait s'emblé qu'il faudra être méfiant, ne sachant pas s'il parviendra à nous surprendre ou à nous décevoir, ce dernier ayant une filmographie en dents de scie, avec à son actif des œuvres aussi bien remarquables (Chute libre - 1993 , 8mm - 1999 & Phone Game - 2003) que purement et simplement décevantes (Batman & Robin - 1997 , Le Nombre 23 - 2007 & Twelve - 2010). Bad Company (2002) promettait d'être qu'un énième divertissement estival (sorti durant l'été 2002), on ne sera donc pas surpris de constater le faible potentiel de ce produit bon marché, alliant une distribution plutôt alléchante (Anthony Hopkins doit bien payer ses impôts comme tout le monde, d'où sa présence ici et Chris Rock cabotine en faisant son malin durant 120 minutes). Malgré un manque évident d'originalité, il faut bien admettre que l'on ne voit pas le temps passer et que l'on se prend au jeu, de toute façon, nous n'en attendions rien d'autre de la part de ce film.
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