Lorsque le fils du grand Mario Bava est chargé de mettre en scéne son premier film, il se voit attribuer un projet peu commun : ce Baiser Macabre…
Jane Baker est mariée, elle a une fille et un fils. Mais elle entretien une liaison avec Fred. Sauf que sa fille le sait et, par vengeance, noie son petit frére dont elle a la garde. Alors que Fred raméne Jane chez elle, choquée, il a un accident de voiture au retour et meurt sur le coup. Un an plus tard, sortant de l’hôpital psychiatrique, Jane décide d’honorer Fred… en conservant sa tête dans un frigo !
Et autant dire que le film réserve son lot de scéne… macabre justement sans pour autant faire dans l’exagération, ce qui l’empêche de tomber dans le nanar comme le fera trop souvent la suite de la carrière de Lamberto Bava. Dôté d’un vrai sens de la mise en scéne, voir de l’érotisme par moment, le film profite en plus de son esthétique travaillé pour bénéficier d’une ambiance unique !
Seul soucis : Le démarrage, assez lent du film et, globalement, de nombreuses longueurs tout au long du déroulé, et l’usage de figures trop familiére du giallo dont un personnage aveugle, qui fait ici partie intégrante des personnages principaux. Malgré tout, ce Baiser Macabre reste un film à voir pour le peu que l’on puisse apprécier ce genre d’oeuvre pour le moins dérangeante…