Bakemono, réalisé au Japon par un certain Doug Roos, se déroule quasi intégralement dans un appartement tokyoïte sombre, et l’ambiance de ce métrage, qui paraît ultra long, y est véritablement oppressante, voire terrifiante par moments. Nous sommes plongés dans une sorte de cauchemar sans fin, dans lequel l’appartement lui-même semble pousser ses divers résidents de passage à s’entretuer. Les mêmes séquences avec les mêmes personnages se répètent indéfiniment, sous de multiples variations, brouillant les frontières de la narration. Le résultat final ressemble à une sorte de film gore totalement expérimental. Ai-je aimé ou pas aimé ? Je ne peux le dire, mais il s’agit là d’une véritable expérience, cela est sûr !
(Ceci est un extrait du compte-rendu du Festival Cinéma Interdit 2024, édition bruxelloise. Pour le compte-rendu en entier, cliquez ici : )
http://www.mefamo.be/MFMarts/compte-rendu-du-festival-cinema-interdit-2024-edition-bruxelloise/