J’ai rarement vu un film, qui se contente autant d’être un film, par ces temps troublés où tous les films semblent devenus des métas troublant. Un film avec plus de sons, plus d’images ([plys] pas [ply]). J’ai attendu le tac-tac-boum lancinant des « pano plan large + métronome de champs/contre-champs », en vain. Le film s’excuserait presque d’avoir renoncé à être chiant. Giallo impressionniste, montage ASMR de flingues, Héroïne Bloodshed melancolique, J-cut cinglant, score maniériste, trackshot sans concession. Au secours, pourquoi on y a pas droit en salles ? J’aurais adoré profité du spectacle, cerné par les punaises de Lee.