발레리나 (Ballerine). Thriller d'action sud-coréen.
En deuil de la perte d'une amie qu'elle n'a pas pu protéger, une ex-garde du corps entreprend de réaliser le dernier souhait de celle-ci : la venger ...
Probablement stimulé par le succès de son premier long-métrage 콜 (L'Appel/The Call, 2020) , Lee Chung-hyun est cette fois réalisateur et (malheureusement) scénariste ...
Difficile de trouver la moindre qualité à ce film poseur, ses décors de clip vidéo et son histoire quelconque et mal développée. L'habitude même d'un public influençable à surévaluer le cinéma asiatique n'aura ici aucun sens, l'identité sud-coréenne du métrage tellement diluée par son inspiration occidentale et nord-américaine ...
Si la violence ne se fait pas attendre, c'est pour présenter en quelque sorte l'héroïne lors d'un premier affrontement et d'une séquence sur-découpée et illisible.
L'interprétation est médiocre, ou stoïque.
Les très rares touches d'humour sont bienvenues.
La bande-son passe d'un nauséabond RnB synthétisé à une sorte de Trip Hop plus digeste.
Les décors et choix de sites manquent (donc) cruellement de typicité.
La photo et le travail sur les couleurs éloignent du côté réaliste et cru qui convient possiblement mieux à ce type d'histoire.
Après la mise en place d'une intrigue bien terne et pas toujours très claire, de trop nombreux retours en arrière et les errances douteuses des uns et des autres vient la coutumière escalade d'animosité et enfin une séquence maladroitement poétique pour conclure une série B peu originale et proche de l'amateurisme.
Menthe-chocolat ?