2h de perdu

Mais qu’est ce que j’ai regardé là?
C’était quoi ce nanard? Je ne connaissais pas ce film et j’en avais pas entendu parler donc on l’a lancé un peu au pif sur Netflix et comme souvent c’est la déception.
Pour résumer on a:
On a la gentille métisse Afro américaine qui ne peut pas mourrir.
Le mec blanc hetero qui peut pas s’empêcher d’être un peu maladroit et troublé par la présence soudaine d’une femme mais on s’en fout il va mourrir vite et son corps disparaît.
Le mec blanc hetero acteur qui bien sûr #metoo est un violeur d’actrice mais au final c’est qu’un prétexte pour atterrir dans la maison qui est la sienne d’ailleurs mais il a du l’acheter sur un catalogue sans la visiter.
Des policiers racistes parce que oui les américains ont réussi à avoir des policiers blacks racistes et donc pour eux une black avec des fringues en lambeaux à Détroit c’est forcément une junkie mythomane qui squatte malgré ses dents plus blanches que les miennes après un détartrage.
Le gentil SDF qui sait tout mais sans aucune raison sur pourquoi en 15 ans la « mama » est jamais venu dans son terrier soudain elle defonce le mur et le tue dans une scène grand guignolesque.
Bien sûr on a aussi le cliché du vieux mâle américains de banlieue proprette des années 60 qui est un pervers violeurs et j’en passe dans sa cave.
Et donc le clou du spectacle avec ce monstre créé par une succession de viol incestueux qui en fait de contente de bait les victimes qui finissent par l’aggro et se faire defoncer chacun leur tour.
Autant la première partie pouvait sembler prometteuse malgré quelques longueurs autant la seconde partie est une blague avec ce final ridicule parce qu’au bout de 2h faut bien clore le film sans avoir rien détaillé des arcs lancés tout le long.