Résumé du film: Barbie a bien de la mizère (pieds plats, cellulite et autres catastrophes apocalyptiques) et
du coup, elle vient dans le monde réel pour souffler dans les bronches des membres du Codir de Mattel.
Son mot d'ordre c'est "Si ça continue, faudra que ça cesse". Il va y avoir du gloss sur les murs et y a du rimmel
qui va couler sur les joues.
N'ayant pas pu échapper au matraquage publicitaire (et promotionnel) axé en partie sur le slogan "c'est un film féministe", je suis allé voir ce film, un peu préparé à prendre une bonne leçon de féminisme. Je règle docilement mes 14 € pour accéder à ma première leçon.
Et... ... ... rien !
Je ne m'attendais pas à une subversion de malade mais quand même à un peu de dérision. Que dalle ! En fait ce film ressemble à la carte d'un établissement de restauration rapide: chacun peut y trouver quelque chose de pas déplaisant mais rien qui laisse un quelconque souvenir. Quant au féminisme sus-nommé, j'en souris encore.
Mes soeurs, je vous le dis, Barbie n'est pas l'égérie d'un mouvement de libération des femmes.
Visuellement le film est réussi mais la mise en scène est sans surprise. Dans ce genre de film, on ne demande pas grand chose aux acteurs et ils font ce qu'on leur demande, c'est à dire: pas grand chose.
Un film rose et inepte, vite vu et vite oublié.