Terry Gilliam a bien compris que le seul remède à l'absurdité est la fuite: dans le rêve, tout d'abord, dans folie, finalement. Même l'amour ne sauve pas.
Dans un monde futur, totalitaire au sens réel du mot, où les prisonniers doivent emprunter de l'argent pour payer leurs frais de détention, où l'on doit à son tour donner un reçu quand on en reçoit un, la bureaucratie et les apparences sont reines. Un obscur employé du service des archives tombe amoureux. Alberoni l'avait dit: l'amour est subversif.
C'est un chef d'oeuvre. De cinéma, de créativité, d'humour noir, de non-sens et d'imagination.
Un 1984 sous produit hallucinogène...
Surement le meilleur film que je vais vu ces trente dernières années.