Autobiographie du scénariste, produit par Coppola, coproduit et réalisé par Schroeder en numérique sphérique avec un budget minuscule, c'est un succès dédié vidéo. Barfly commence par une ambiance musicale superbe qui entre dans un bar pour faire apparaître le personnage avec une bagarre de rue. L'excellente réalisation aux dialogues grossiers, dévale dans les bas-fonds en se focalisant sur la déchéance du personnage, avec une enquête étrange qui reprend la violence du début.
Les événements féroces conduisent le personnage à une rencontre nocturne qui le conduit vers la folie d'une femme mystérieuse. La lente dérive malsaine enclenche une romance délirante qui reconstruit le récit sur le couple en poursuivant le développement de la pauvreté. L'alcoolisme dans le couple aggrave les déceptions, avec un univers aux portes de l'irréel qui engendre une violence incroyable. L'intrigue incohérente n'offre que peu d’intérêt, dans une sorte de déclin permanent qui raconte la vie misérable des personnages.
La fissure de la situation entre misère et violence avance dans une romance obscure, sans remonter à la surface, avec des scènes insensées et perturbantes. Une sorte de voyage sans retour qui libère les révélations en ramenant le personnage dans la lumière, avec une dernière ligne droite infernale. La construction maladroite opère un changement radical, en s’enfonçant dans une ambiance burlesque, lors d'un long dénouement sinistre, pour cette œuvre qui met en avant la performance d'acteur, avec peu de détails dans une histoire assez morbide et à peine divertissante.
Entrées Salles France : env. 510.000 - Entrées Salles Usa : env. 830.000 – Entrées Salles Allemagne : env. 280.000.
> https://youtu.be/t8xmtPhKPKg?si=jA47lNdB8QGsqILy