Baron vampire par Mickaël Barbato
Le style gothique plein de subtilité du grand Mario Bava est ici au service d'un film qui, sans l'inimitable patte du réalisateur transalpin, aurait sombré dans les méandre du bis. Une histoire plutôt convenue, un bad guy mélangeant sans originalité la figure du zombie putride et celle du fantôme de l'Opéra et les séquences habituelles de meurtre.
Seulement, la personnalité sans pareille de Bava suffit à hisser ce triste tableau à un niveau plus qu'acceptable, notamment grâce à une qualité d'image, d'éclairage, comme toujours impeccable chez le bonhomme, tout comme la mise en scène et les décors comme toujours somptueux chez le bonhomme.
Si on ajoute à ça une fin rondement menée, séquence de torture rappelant des classiques du réal comme Le Masque du Démon ou Le Corps et le Fouet, comment ne pas prendre son pied ?