Il flotte clairement sur Barquero un gout de western spaghettis. Les personnages sont impitoyables et sales. Si l'intrigue est simple le film ne faibli jamais. L'histoire la voici, une bande qui vient de réaliser un casse d'armes et d'argent cherche à fuir au plus vite le lieu du délit avant que l'armée ne se lance à ses trousses. Seulement sur sa route se trouve une rivière et c'est à cet instant que tout se complique. Celui qui fait passer les gens sur l'autre rive n'est autre que Lee Van Cleef et s'il y a bien une chose à laquelle l'homme tient c'est bien à son embarcation. L'homme prit en otage par deux bandits venu en éclaireur va rapidement reprendre la situation en main. Le film démarre fort avec le massacre d'une ville entière par les braqueurs. Cette bande déterminée tire presque sans interruption pendant 10 minutes. Quand le bruit et la fureur cèdent enfin la place au silence et au calme, il y a pendant quelques instants comme une espèce de surprise qui étonne autant les braqueurs que le spectateur. L’esthétique étrange du générique avec cette espèce de voile inséré devant l'image laisse penser que tout cela ne va pas être génial. Mais fort heureusement ce choix visuel ne reflète pas la suite du film. Les images sont belles, et le duel qui s'engage entre Lee Van Cleef et Warren Oates va prendre tout l'espace disponible. L’affrontement de ces deux hommes est très bien mis en scène, il faut dire que les acteurs sont parfaits dans ces rôles. Barquero est très plaisant à suivre, ce film a pour lui d'excellents atouts qui en plus de ses bons acteurs, d'une bonne dose d'action et de personnages forts a aussi d’excellents dialogues. Ce qui ajoute un ton ironique aux personnages. Barquero est un très bon western qui allie le western Américain et le spaghetti.