Fascinant pour son histoire, de nouveau un portrait incroyablement juste de l'humanité dans tout ce qu'elle a d'ambitieux et de destructeur.
Fascinant pour sa lenteur (je trouve qu'il y a là de l'inspiration de western spaghetti ! ce qui serait tout à fait possible puisque Kubrick estimait vraiment Leone) qui ne laisse pourtant de place à aucun temps morts.
Fascinant pour ses personnages, tous impeccablement préparés et architecturés.
Fascinant pour sa mise en scène, légendaire et exemplaire. Chaque plan est un tableau, tout le monde l'a déjà dit, et c'est normal parce que c'est le terme exact.
Fascinant pour son utilisation constante de la musique, et pourtant toujours renouvelé. Mentions spéciales au Schubert (scène de baiser absolument magnifique) et à l' Haendel (spécialement pour la scène de l’enterrement du fils: Kubrick prouve ici qu'il est tout à fait capable d'émouvoir aux larmes).
Fascinant pour sa photographie, elle aussi mythique, et effectivement il n'y a rien à redire là-dessus.
Fascinant moment de cinéma. Le seul vrai reproche que je pourrai lui faire, ce sont les acteurs qui, à quelques occasions près, ne mettent pas vraiment du "vivant" dans leurs personnages. Peut-être était-ce volontaire, il l'avait déjà fait sur "2001", il n'empêche que c'est pas plus efficace.
Coup de cœur fascinant, pour trois heures de talent pur. Avec le braquage le plus... "doux", on va dire, de l'histoire du cinéma.