La Superstar Tom Cruise (Legend, La Momie) retrouve le cinéaste Doug Liman (Mr. et Mrs. Smith, The Wall) après leur première rencontre en 2014 sur le tournage du film de science-fiction, Edge of Tomorrow. Barry Seal est le troisième film biographique de Cruise, après Né un 4 juillet en 1989 et Walkyrie en 2008. Cette histoire incroyable mais vraie est inspirée de la vie mouvementée de Adler Berriman Seal dit Barry Seal, contrebandier de stupéfiants et d'armes, un ancien pilote de ligne recruté par la CIA qui va mener à bien de grosses opérations secrètes et attire aussi l'attention du cartel de Medellin qui compte sur lui pour passer leur cocaïne jusqu'en Floride dans le début des années 80.
Au casting de cette bio au budget de 50 millions de dollars, il y a la belle Sarah Wright (Touchback, Blackout total), Domhnall Gleeson (True Grit, The Revenant), Jayma Mays (Smiley Face, Paul Blart : Super Vigile), Jesse Plemons (Battleship, Le Pont des espions), Lola Kirke (Mistress America, Gemini) et Caleb Landry Jones (Antiviral, Get Out).
Je travaille pour la CIA !
À la fin des années 70, Barry Seal, un ancien pilote de la TWA (Trans World Airlines), devient un trafiquant et passeur de drogue tout en travaillant pour la CIA. Il est ensuite recruté par la DEA afin de lui fournir des renseignements, notamment sur le cartel de Medellín. Cette entreprise lucrative à Mena permet à Barry toutes les folies mais ne garantit pas la tranquillité de sa vie de famille avec sa femme Lucy et leurs enfants.
C'était dingue, tout le fric nous tombait dessus de tous les côtés !
Un Biopic historique, portrait politique d'une époque qui est surtout et d'abord divertissant sur la vie rocambolesque du contrebandier Barry Seal incarné par un Tom Cruise que l'on n'avait pas vu à son avantage depuis bien longtemps. Il est certes dans un rôle dramatique mais très fun et souvent dans une interprétation au second degré, contrairement à ses dernières prestations tout en muscles, Mission impossible et autres Jack Reacher. Menée tambour battant, cette œuvre dresse le portrait stupéfiant d'un franc-tireur sans peur et sans reproche, évoquant au passage l'un des plus gros scandales de l'Amérique des eighties avec l'affaire Iran-Contra qui impliquait le gouvernement du président Ronald Reagan. Plusieurs membres de l'administration Reagan ont vendu illégalement des armes à l'Iran, qui était un ennemi déclaré des États-Unis, utilisant les profits pour financer secrètement, et ce malgré l'interdiction du Congrès des États-Unis, les Contras, un mouvement contre-révolutionnaire nicaraguayen de lutte armée regroupant les opposants au gouvernement sandiniste de Daniel Ortega.
Exit le fond pour privilégier un divertissement d'action à la sauce vintage, porté par un Cruise égal à lui-même. Plutôt que de faire de Seal un homme fascinant mais haïssable, le comédien transforme ainsi cet anti-héros en une personne sympathique et attachante, ressemblant finalement à la majorité de ses rôles au cinéma. Un excellant succès au box-office mondial allant jusqu'à 134 millions de billets vert. Le film est vraiment flamboyant, prenant et divertissant avec aucun temps mort pendant ses deux heures de projection, la mise en scène de Doug Liman est superbe et carrée.
Gringo Loco !