Les soldats oubliés
Dans la continuité du regard posé sur l'endoctrinement et le formatage en milieu lycéen de High School, Frederick Wiseman poursuit sa radioscopie passionnante de l'institution américaine en...
Par
le 6 sept. 2021
1 j'aime
Avant de réaliser des documentaires durant en moyenne trois ou quatre heures (son plus long plafonne à 5h58), Frederick Wiseman a signé six films passant sous la barre de l'heure et demie. Basic Training fait partie de ceux-là, et il est paradoxalement beaucoup plus ennuyeux que ses oeuvres plus imposantes.
Peut-être pertinentes et instructives lors de leur sortie en 1971, il est difficile de trouver aujourd'hui un quelconque intérêt à ces images tournées dans un camp d'entraînement militaire américain, tant le décors et le sujet (des adolescents formés par une institution ultra rigide et malmenés par leurs camarades de chambrées) ont depuis été représentés par Hollywood, la plupart du temps avec une intensité dramatique et une attention portée à certains caractères forts qui font tous deux défauts à ce documentaire assez pénible.
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Festival International du Film de La Rochelle (2016)
Créée
le 6 juil. 2016
Critique lue 362 fois
D'autres avis sur Basic Training
Dans la continuité du regard posé sur l'endoctrinement et le formatage en milieu lycéen de High School, Frederick Wiseman poursuit sa radioscopie passionnante de l'institution américaine en...
Par
le 6 sept. 2021
1 j'aime
Première immersion dans le registre militaire pour le documentariste Frederick Wiseman, bien avant Sinai Field Mission (1978), Manoeuvre (1979) ou encore Missile (1988). Pour cette première...
Par
le 2 nov. 2021
Avant de réaliser des documentaires durant en moyenne trois ou quatre heures (son plus long plafonne à 5h58), Frederick Wiseman a signé six films passant sous la barre de l'heure et demie. Basic...
Par
le 6 juil. 2016
Du même critique
La Rochelle, 26 juin. Jour de mon anniversaire et de l'avant-première de Au revoir là-haut en présence d'Albert Dupontel. Lorsqu'il entre dans la salle à la fin de la projection, le public...
Par
le 27 juin 2017
54 j'aime
4
Je n'accorde habituellement que très peu de crédit au vieux débat clivant qui oppose bêtement cinéma populaire et cinéma d'auteur (comme si les deux étaient deux genres définitivement distincts et...
Par
le 27 mars 2018
50 j'aime
19
Voilà un long métrage qui, en apparence, accumule les défauts : une erreur monumentale dans le choix de la date dès le carton d'ouverture (l'action se situe dans un Paris post-apocalyptique...
Par
le 24 nov. 2016
43 j'aime