DiCaprio crève (à) l'écran
C'est toujours un sentiment bizarre d'aimer un film qui traite d'un sujet aussi sensible que la drogue: on assiste à la descente aux enfers du héros avec une étrange fascination, une envie qu'il se reprenne en main, et en même temps plus il s'enfonce et plus on a envie de voir comment il va en finir.
Assister à la destruction d'une personne, ça n'est pas en soit une partie de plaisir, et pourtant, ça n'empêche pas d'applaudir The basketball diaries:
D'abord pour l'histoire, tirée du vrai journal de Jim Carroll, donc forcément on se sent plus enclins à croire à ce qu'on voit.
La grande force de ce film c'est aussi et surtout le jeu de DiCaprio: ce gars m'étonnera toujours. Je sais qu'il en agace beaucoup mais je trouve qu'il sait réellement jouer, vivre ses rôles. Et ici il est épatant dans tous les registres du film, particulièrement à la fin où il est pâle, maigre, malade, violent, détruit...
Il porte le film à lui tout seul, alors que les seconds rôles ne m'ont pas semblé si bons que ça, les potes du héros m'ont même carrément saoulée (dommage sinon j'aurai bien mis une meilleures note)