Un an après la sortie du comics Killing Joke, qui nous dévoilait la back story du Joker, Tim Burton réalisa son premier film centré sur le Chevalier Noir, qui donne également une version des origines du clown psychopathe, qui n'est pas sans rappeler celle mentionnée précédemment, notamment avec l'exposition au produit chimique !
L'intimité entre les deux adversaires est ici renforcée car, comme dans le comics, Batman est en partie responsable de la naissance du Joker mais ce dernier est ici le meurtrier des parents de Bruce Wayne et est donc, ipso facto, le responsable de la naissance de Batman ! Personnellement j'ai tendance à préférer la version de Killing Joke où Batman et le Joker sont des ennemis de longue date alors qu'ils ne se connaissent pas, alors qu'ils ne savent pas comment l'autre en est arrivé là !
La performance de Nicholson est appréciable mais il en fait peut être un peu trop ! Quant à Keaton, il campe un Batman assez sobre ! La scène où Bruce voit le Joker pour la première fois m'a fait rire car il manque de se prendre une balle dans le bras et il ne cligne même pas des yeux !
La bande son est en parfait accord avec le film et nous rappel qu'on est devant un Burton ! Pas étonnant que Elfam, qui apporte donc ici un équilibre subtil entre l'univers de Batman et celui du réalisateur, soit son compositeur de prédilection : comme Hayao Miyazaki et Jo Hisaishi, les deux vont de paire !
Avec Batman, Tim Burton ne nous propose donc pas la magie que l'on retrouve dans la plupart de ses films mais s'intéresse au Chevalier de Gotham ! On est déjà plus dans l'ambiance "Burton" avec Batman Returns, surtout avec le personnage du Pingouin et son antre, très gothiques ! Ces deux films sont plutôt sympathiques à regarder mais j'avoue ne pas avoir été complètement convaincu ! 7/10 !