Un début difficile. Les dialogues sont pas fous, à l'image d'Edward Nygma (Jim Carrey). Il fait bien le dingue, c'est pas le problème, mais quand les dialogues en français ne sont pas accrocheurs, ça cloche par l'intensité qu'Edward veut transmettre aux paroles qu'il prononce. C'est bien mieux par la suite. Il trouve toute son aisance par l'Homme-Mystère, Jim excelle.
Double-Face (Tommy Lee Jones) reste crédible tout le long, Sugar (Drew Barrymore) & Spice (Debi Mazar) rajoutent de la plus-value à sa double personnalité, et a Nygma.
Le duo compense un Bruce Wayne en demi-teinte qui manque de charisme. Un super-héros peut être dépressif, ressentir un manque de la perte de ses parents étant enfant, mais le personnage est trop pitou en attitude tout le long.
Val Kilmer incarne un personnage qui ne reflète pas la grandeur du costume qu'il doit porter. Mais quand il est dedans ma foi, c'est passable.
Nicole Kidman fait bien la chaudasse.
C'est surtout l'aspect déjanté que j'ai adhéré de Schumacher qui ne cache pas les défauts. Le plaisir vient des antihéros déjantés, les flux lumineux absorbeurs de neurones est à mourir de rire.
Ce Batman m'a marqué dans ma jeunesse, c'est resté indélébile dans mon esprit.