C'est un exercice assez compliqué que je vais tenté d'éxecuter : je vais essayé de faire une critique sur le Batman et Robin de Joel Schumacher. Succèdant à un certain Tim Burton qui connut un succès critique et public grâce à Batman et Batman Returns, le réalisateur américain (à ne pas confondre avec le célèbre pilote de formule 1) a la lourde tâche de surpasser Burton. Il eut pour cela deux tentatives : la première s'appelle Batman Forever et s'avère être un désastre. On ne sait pas si on doit le prendre au sérieux ou au contraire le prendre au 1000ème degré. En effet, quand le film ne part pas en parodie porno (le personnage de Nicole Kidman est une vraie nymphomane), on est obligé de se taper un Jim Carrey en roue-libre (oui j'aime pas Jim Carrey à part quand il est dirigé par de vrais réalisateur comme le peut être Michel Gondry ou les frères Farrelly). Quand est-il de sa deuxième tentative?
Sa deuxième chance est un film qui a su devenir incontournable dans l'Histoire du cinéma mais pas pour les bonnes raisons. Il s'agit de...Batman et Robin! Et dès les premières minutes, on sait d'emblée que l'on va assister à quelque chose d'énorme. Eh oui quand on débute un film avec des plans successifs sur les fesses du Batman et sur sa coquille, tout de suite on a envie de se prendre la tête dans les mains et se demander si on devrait pas arrêter le massacre tout de suite en éjectant le DVD du lecteur avec un aller-simple pour la poubelle (au cas où on prend le film au sérieux). Ou alors tu peux tout simplement éclater de rire comme moi (au cas où on prend le film au 1000ème degré). Et si on ne prend pas le film au sérieux, Batman et Robin passera beaucoup mieux car pendant 2 heures on assiste à une succession de blague de merde, de jeux de mots pourris que je n'oserais même pas faire ("Freeze t'es givré!" "Je crois que j'ai jeté un froid!") et le pire c'est que ça marche à chaque fois puisque j'ai eu une crampe à la mâchoire à la fin du film tellement j'ai rigolé. Les personnages sont tous pathétique : mon préféré étant Bane qui est une sorte de Franck Ribéry avec beaucoup plus de muscle et qui ne peut pas aligner plus de deux mots (c'est son côté Ribéry ça). On ne peut pas faire l'impasse sur les chaussons "ours polaire" de Mister Freeze ou sur la coiffure ignoble de Poison Ivy. Schumacher avait l'intention de rendre hommage, à travers ce Batman et Robin, à la série Batman des années 60 (série très peu connue). Sauf que la série avait une vocation parodique ce qui n'est clairement pas explicite dans le film de Schumacher (la scène très célèbre de la Bat-carte-de-crédit est une référence explicite à la série parodiant Batman). Robin est quant à lui toujours aussi emmerdant. Je vois pas ce qu'on peut dire de plus sur le film car rien est à sauver mais il y'a tellement rien à sauver que ce film devient unique en son genre et s'impose rapidement comme un chef d'oeuvre du nawak.
En bref, Batman et Robin est un film à prendre au 1000ème degré pour passer un bon moment.