En 1997, Joel Schumacher abat l’apocalypse sur les amateurs de cinéma, et sur ceux de Batman. Avec une suite à son pourtant déjà pas gégé Batman Forever. Batman & Robin débarque donc…
Cette fois, Batman fait équipe avec Robin et se retrouve confronté à Mr Freeze, bien décidé à geler tout Gotham pour, à terme, trouver une solution pour sauver des femmes, maintenu dans la glace. Dans le même temps, Alfred s’affaibli, et Poisin Ivy et Bane débarque dans la bataille. Heureusement, Batgirl aussi !
Il est évident que le tournage fut compliqué. Schumacher tente ici de rendre hommage à la série des années 60. Et pour ça, il tape dans l’ultra kitsch. Avec ces costumes aux tétons saillants, ces gros plans improbables sur les fesses et l’avant garde des héros, et ses effets totalement ratés pour la plupart, le film choisit clairement une mauvaise direction. A la limite de la parodie quand Mr Freeze (Arnold Schwarzenegger, excusez du peu !) balance des punchline clairement orientée comédie quel que soit la situation (et la sienne, par ailleurs tragique). Le casting lui même parait en roue libre avec un George Clooney, notamment, rarement crédible. Et une Uma Thurman qui se la joue sexy et multiplie les allusions sexuelles tout du long.
Et si seulement ce n’était que ça. Mais non, en plus de ça, le film est bien trop long, enchaine les scénes d’actions et laisse peu de temps pour développer les personnages. Des personnages autrement passionnant mais ici simplement balancé pour essayer de faire avancer une histoire qui patine sérieusement dans la semoule et tente d’impressionner avec des idées sortis de nulle part. Le résultat est catastrophique. Tellement que le film est un authentique nanar que George Clooney lui même n’assume pas. Sans oublier Joel Schumacher, qui a du s’en excuser à de multiples reprises !