On entre dans le chaos d’un film déconcertant (une allure de cauchemar éveillé surréaliste) mais intéressant. J’en suis ressortie avec un sentiment de malaise, une oppression. Quoique j’ai trouvé le film un peu trop long, j’ai plutôt aimé l’audace de la mise en scène ( certaines scènes qui mêlent le cartoon sont assez géniales) et le sous texte psychanalytique sur la nature de l’angoisse ( autant sociale qu’intime) et de la culpabilité. On voyage dans la tête d’un névrosé, qui voit son rapport au monde et aux autres à travers le prisme de ses angoisses. Des angoisses face au désir, face à la sexualité générées par une relation maternelle un peu castratrice … Astier déploie son cauchemardesque bad trip œdipien.