La première partie de "Beau is afraid" est excellente et si tout avait été dans sa continuité il aurait sans doute été très bon. Hélas Ari Aster se perd en chemin avec un film incapable d'assumer sa longueur de trois heures. On tourne en rond dans d'interminables scènes de dialogues ou de scènes psycho-vaporeuses un peu gênantes, je ne retiens que le moment visuellement magique de 'dessin animé' qui malheureusement débouche encore sur des dialogues soporifiques. Sans doute que le même film réduit à 1h45/2h aurait provoqué un sentiment de satisfaction bien supérieur, mais ça n'a pas été le choix fait par son réalisateur. On peut quand même saluer sa volonté de proposer une œuvre étrange et radicale, mais pour moi le résultat a été très indigeste.