Du Whedon partout, sauf dans le texte !
Sérieusement, Gaumont, vous êtes des nazes. Une seule salle dans tout Paris, pour un Whedon, c’est quand même pas beaucoup. Vous êtes mauvais.
Bref, j’ai finalement réussi à aller voir Much Ado About Nothing. Sans en savoir grand chose d’ailleurs, le nom de Joss Whedon ayant suffit à m’attirer. Bon, je savais aussi que c’était une version adaptée de Shakespeare.
Le début est délicat, il faut prendre le temps de cerner les personnages, qui arrive en nombre, normal pour un pièce de théâtre ; et de s’habituer aux dialogues. Mais une fois 15-20 minutes difficiles passées, on s’y fait finalement assez bien et on n’y prête plus guère attention. Surtout que les dialogues sont finement découpés et mis en scènes, de sorte que le tout s’intègre très bien sans faire trop « lourd ».
Le choix de situer l’action dans le présent permet de voir l’histoire sous un jour nouveau, et finalement apporte un peu de fraicheur à une histoire déjà vue. Par contre, je suis plus sceptique sur le choix du noir et blanc, qui sans faire totalement raté, n’apporte pas vraiment un plus au film.
Le vrai point fort de ce film, c’est son casting ou l’on retrouve de nombreux habitués des séries de Whedon. Tous sont à la hauteur, mais je voudrais souligner l’interprétation magistrale d’Alexis Denisof, qui est vraiment époustouflant dans ce rôle.
Et puis, quand même, il faut que je parle de Nathan Fillion. Ce mec est un génie. Il en fait des tonnes, mais il est toujours génial (en plus ici associé à Andrew-dans-Buffy, le duo marche vraiment bien, c’est génial). Sérieusement, j’ai envie de regarder Castel juste pour lui. J’ai même envie de regarde Percy Jackson juste parce que j’ai vu qu’il était au casting.
Bref, Nathan Fillion.